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KSA - King Abdullah University of Science and Technology (KAUST)

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L'Arabie saoudite inaugure sa première université mixte


De Paul HANDLEY (AFP) – 23-09-09

THUWAL, Arabie Saoudite — Le roi Abdallah d'Arabie saoudite inaugure mercredi une université dotée d'équipements technologiques de pointe d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, le premier établissement mixte du royaume.

Plusieurs chefs d'Etat étrangers et chercheurs de renommée mondiale sont attendus à la cérémonie d'inauguration de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), prévue mercredi soir, jour anniversaire de la fête nationale saoudienne.

Officiellement destinée à hisser le royaume au rang des pays engagés dans la recherche, l'université va également briser un tabou dans ce pays ultra-conservateur en devenant le premier établissement public saoudien mixte.

Avec 15% du corps étudiant formé de femmes venant d'universités à l'étranger, la mixité est absolument nécessaire pour la réussite de la recherche, estiment des experts.

Sur le campus, les femmes se mêleront librement aux hommes, sans avoir besoin de se draper dans leur abaya noire, et pourront conduire une voiture.

"Nous n'avons pas fixé de quotas pour les hommes et les femmes. Ce que recherche la KAUST, ce sont les meilleurs au monde", a indiqué Ali al-Nouaïmi, ministre saoudien du Pétrole, qui a joué un rôle de premier plan dans la réalisation du projet.

La construction du campus comportant de grands bâtiments modernes pour la recherche et des logements sur un terrain désertique de 36 km2, à 80 km au nord de Jeddah sur la mer Rouge a été achevée en deux. Des centaines de scientifiques et d'étudiants dans le monde ont été recrutés.

Cet établissement "représente un tournant pour l'avenir de l'Arabie saoudite", a déclaré à la presse M. Nouaïmi qui préside son conseil d'administration.

Même si l'Arabie saoudite est le premier exportateur de pétrole mondial, "nous devons oeuvrer à diversifier notre économie à l'avenir", a-t-il ajouté.

M. Nouaïmi a assuré que l'université constituait une des plus grandes réalisations de sa carrière, ajoutant qu'elle aiderait le royaume à "contribuer à une amélioration du niveau de vie dans le monde".

Interrogé sur les recherches universitaires attendues en matière de technologies de l'énergie solaire, il a déclaré que "l'Arabie saoudite exporte aujourd'hui environ huit millions de barils de pétrole par jour (...), nous devrions pouvoir générer l'équivalent en énergie solaire".

La KAUST, dotée de super-ordinateurs parmi les plus rapides du monde et d'autres équipements de pointe, a déjà lancé des programmes de recherche conjoints avec des institutions aussi prestigieuses que la National University de Singapour, l'Institut Français du Pétrole ou les universités de Cambridge (Grande-Bretagne) ou de Stanford (Etats-Unis).

Elle a créé ses propres unités de recherche dans des domaines aussi divers que les nanotechnologies, les mathématiques appliquées, l'énergie solaire et le génie biologique.

"Il y a deux ans, il n'y avait que le sable et la mer. Aujourd'hui, c'est l'une des meilleures infrastructures de recherche", dit à l'AFP le recteur de KAUST, le Singapourien Choon Fong Shih.

Les cours, dispensés en langue anglaise, ont commencé en septembre avec 71 enseignants et 374 étudiants, dont 30% de Saoudiens. Les autres viennent d'une soixantaine de pays.


Kaust, Arabie saoudite
De l'or noir à l'or gris


Par Philippe Le Bé - Mis en ligne le 27.09.2011 à 18:55
hebdo.ch - Suisse


La seule université mixte d'Arabie saoudite veut attirer les meilleurs professeurs, étudiants et chercheurs de la planète, dans les sciences et les nouvelles technologies. Des collaborations sont en cours avec l'EPFL.

Jessica Bouwmeester avait l’intuition qu’un événement important allait se produire ce 16 avril 2011. Une nuit de pleine lune. En plongée dans la mer Rouge, au large de la King Abdullah University of Science and Technology (Kaust), cette doctorante d’origine vaudoise, seule étudiante suisse au sein de l’unique campus mixte d’Arabie saoudite, avait vu juste: après une heure trente d’attente, des milliers de petites boules roses étaient expulsées des récifs coralliens qu’elle observait depuis des jours.

«Comme de la neige tombant à l’envers, un spectacle fascinant!» Festin d’une kyrielle de poissons venus à ce rendez-vous annuel, ces boules roses étaient des œufs relâchés par les coraux afin d’être fertilisés en surface. La découverte de ce phénomène de reproduction touchant plusieurs espèces de corail a valu à Jessica une première publication scientifique, récompense suprême de tout chercheur.

Quatre priorités. La mer Rouge, dont la température et la salinité sont particulièrement élevées, est considérée par la communauté scientifique comme un modèle d’expérience valable pour tous les espaces marins dont l’écosystème est progressivement bouleversé par le réchauffement de la surface des océans.

Les coraux sont particulièrement menacés. C’est notamment pour mieux connaître cette mer entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient que Kaust a vu le jour, officiellement le 23 septembre 2009, sur une bande de désert le long de la mer Rouge, à 80 kilomètres au nord de Djeddah et à deux heures en voiture de La Mecque. Aujourd’hui, l’enseignement et la recherche qui l’animent s’articulent autour de quatre domaines prioritaires, aussi vitaux pour l’Arabie saoudite que pour la planète: l’eau, la nourriture, l’environnement et l’énergie.

Mille jours. Le roi Abdallah avait donné mille jours à la compagnie nationale d’hydrocarbures Aramco, numéro un mondial du pétrole, pour construire une université des sciences et des technologies unique au monde, avec le concours de nombreux consultants dont le Stanford Research Institute. Il importe, a-t-il souligné dans son discours inaugural, de «poursuivre l’œuvre entreprise par la civilisation islamique dans son âge d’or» et de faire de ce noyau de la science «la première ligne de défense contre les extrémistes».

Sous la houlette du cabinet international d’architectes HOK, jour et nuit, jusqu’à 50 000 ouvriers ont édifié un campus d’un exceptionnel raffinement, inspiré par les formes et les couleurs de la médina et de la nature volcanique environnante. Et cela sur plus de 36 kilomètres carrés. «Une construction à l’image de celle des pyramides», commentent les témoins de ce chantier pharaonique.

N’entre pas qui veut à Kaust, dont les installations scientifiques de grande valeur sont protégées. Deux barrages, à quelques centaines de mètres d’intervalle, contrôlent si le visiteur possède bien un laisser-passer en bonne et due forme. Prêt à accueillir jusqu’à 20 000 âmes – il n’y en a aujourd’hui que 4000 – le campus est une véritable ville avec son école qui compte déjà 900 élèves, notamment pour les enfants des enseignants et des chercheurs, avec son hôpital parfaitement équipé, ses centres sportifs haut de gamme. Quelque 60 nationalités y sont représentées.

Unique, Kaust l’est d’abord par la mixité de ses 755 étudiants, masters et doctorants, dont 30% viennent d’Arabie saoudite. May et Nouf, toutes deux vêtues de leur abaya traditionnelle couvrant leurs jeans, sont arrivées à notre rendez-vous dans une sorte de petit véhicule à moteur qu’elles conduisent elles-mêmes. Contrairement à la règle en vigueur en Arabie saoudite, les femmes peuvent conduire et s’habiller à l’occidentale sur le campus de Kaust.

Le regard pétillant d’intelligence et parlant un excellent anglais, les deux jeunes doctorantes en bio-ingénierie apprécient de pouvoir étudier à proximité de leurs familles qui résident à Djeddah. A Kaust, May est confrontée aux étudiants dont la majorité vient d’Asie (34%) et la minorité d’Europe et des Etats-Unis (10%).

«A la faveur de ces échanges, je me questionne moimême.» Quant à Nouf, elle espère que «dans les cinq à dix ans, les femmes occuperont des positions plus importantes dans la société et notamment au gouvernement». Et d’ajouter, avec assurance: «Les femmes vont jouer un plus grand rôle en Arabie saoudite.»

Rude sélection. May et Nouf ne font donc pas partie des quelque 100 000 étudiants saoudiens bénéficiant d’une bourse généreuse que le roi leur accorde pour qu’ils aillent se frotter aux autres universités de la planète. Recevant un revenu annuel de 20 000 dollars (jusqu’à 30 000 dollars pour les postdocs), logés gratuitement dans un appartement spacieux, au sol tout de marbre, les étudiants séjournant à Kaust sont plutôt bien lotis.

Il est vrai que la sélection d’entrée est rude: sur 5000 candidats en 2011, seulement 250 ont été reçus sur dossier. «Kaust n’est pas faite pour ceux qui s’accrochent à leur petit confort mais pour ceux qui ont un esprit d’aventurier», s’enthousiasme son président, le Chinois Choon Fong Shih, précédemment à la tête de l’Université de Singapour.

Unique, Kaust l’est aussi par sa genèse. Avant même que la première pierre ne soit posée, elle a noué de multiples contacts avec les universités les plus prestigieuses telles que Berkeley, Stanford ou l’Imperial College London. Un réseau de collaboration a été financé, ce qui a permis d’attirer de grosses pointures académiques parmi la centaine de professeurs aujourd’hui en fonction à Kaust.

Parallèlement, dès l’origine, l’université saoudienne s’est rapprochée étroitement du monde de l’industrie avec des compagnies telles que IBM, General Electric ou Siemens. Aujourd’hui, trois grandes sociétés y ont installé un centre de recherche: les saoudiennes Aramco et Sabic ainsi que l’américaine Dow Chemical Company. Ce n’est qu’un début. Une immense zone industrielle, destinée à accueillir de nombreuses nouvelles entreprises, est en phase d’aménagement.

Avec l’EPFL. En faisant travailler ensemble, depuis sa création, la science fondamentale, la science orientée vers des applications industrielles et de puissants services communs dont peuvent profiter tous les laboratoires de recherche (comme par exemple un superordinateur, un centre de nanofabrication ou de biologie marine), Kaust se distingue des autres universités de la planète.

Lesquelles, pour la plupart, ont démarré leurs activités en se focalisant sur la recherche fondamentale avant de se tourner vers les transferts industriels. Reste à ne pas sacrifier la première mission au profit de la seconde. Recteur depuis janvier 2011, le Suisse Stefan Catsicas, ancien partenaire du président de l’EPFL Patrick Aebischer, est conscient de ce risque.

Les deux hommes discutent par ailleurs d’un contrat de collaboration concernant Human Brain, un ambitieux projet de modélisation du cerveau piloté par Henry Markram. Kaust fournirait les services de ses supercalculateurs et l’expertise de professionnels en visualisation tandis que l’EPFL poursuivrait ses travaux de recherche dans le domaine des neurosciences.

Abondance d’équipement. Unique, Kaust l’est encore par le nombre et la qualité de ses équipements. «Un rêve pour tout chercheur», s’exclame Rachid Sougrat, chercheur venant de l’Institut français du pétrole, en passant devant une rangée de microscopes électroniques utilisés à 85% et de microscopes optiques utilisés à seulement 20%.

Plus loin, une dizaine de gros aimants sont rassemblés dans une seule pièce. A Kaust, il y a encore bien plus d’outils que de scientifiques pour les exploiter. «Quand j’ai créé ce labo, j’ai halluciné, dit son collègue Samy Ould-Chikh. Je pouvais aisément passer des commandes impossibles ailleurs!»

L’argent du pétrole. L’argent, c’est clair, vient du pétrole. Le roi Abdallah a doté Kaust de plusieurs milliards de dollars. Mais l’objectif est de financer l’entreprise par des fonds privés, à raison de 20 à 30% d’ici à 2020. «Il faut avoir la sagesse de diversifier ses sources de revenus», explique le Saoudien Nadhmi al-Nasr, chargé de l’administration et des finances, qui espère que «Kaust attirera bientôt des philanthropes du calibre de Bill Gates».

Le pétrole, précisément, l’Arabie saoudite ne veut plus le gaspiller. Elle ne serait pas non plus fâchée d’en exploiter dans la mer Rouge. Aramco a dès lors tout intérêt à profiter de l’expertise des scientifiques de Kaust pour prévenir toute catastrophe écologique.

Détenteur des plus grandes réserves d’or noir dans le monde, le royaume saoudien cherche à réduire sa propre consommation qui atteint désormais le tiers de sa production d’environ 10 millions de barils par jour. Climatisation et désalinisation sont fort gourmandes en énergie.

Dans ce pays au soleil ardent, l’énergie solaire a toutes ses chances. Ali Ibrahim al-Naimi, ministre saoudien du Pétrole et président du conseil d’administration de Kaust, attend de cette dernière qu’elle aide son pays à remplacer progressivement le pétrole exporté par de l’énergie solaire.

Cette énergie solaire, qui ne représente encore qu’une faible partie de l’électricité consommée par le campus, est à la base de nombreuses recherches au sein de ce dernier. L’une des plus prometteuses est celle conduite par Nina Fedoroff, exconseillère en sciences et technologies de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.

Il s’agit d’utiliser le solaire pour rafraîchir et désaliniser l’eau de mer en vue d’une agriculture contrôlée, notamment sous serre. L’experte en biotechnologie cherche par ailleurs à «domestiquer» des plantes poussant dans l’eau salée afin de les rendre plus productives. Kaust, de par la grande complémentarité de ses disciplines, est pour elle un terrain idéal. Qui plus est, bien loin du débat très vif suscité en Europe autour des organismes génétiquement modifiés (OGM).


Wanted étudiants européens.

L’avenir de Kaust? Le successeur du roi Abdallah, âgé de 88 ans, poursuivra sans doute l’œuvre entreprise dans un pays qui a vu tripler en cinq ans le nombre de ses universités (il y en a 26) et qui tient à présenter au reste du monde un authentique joyau de recherche et de technologie.

Mais pour qu’elle soit vraiment internationale, cette université hors du commun devra attirer davantage d’étudiants européens et nord-américains. La création de diplômes conjoints, à l’image de ceux désormais délivrés par quatre universités (en Allemagne, aux Etats-Unis et en Chine), pourrait accélérer cette tendance. Les deux écoles polytechniques fédérales pourraient, elles aussi, participer de cette manière à cette étonnante aventure.




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Quote Wikiped:

The university has a capacity of 2,000 students, a fifth of Saudis hoped for, and will employ 600 people, including researchers. Its amount is 10 billion U.S. dollars, making it the sixth largest in the world.

Endowment: US $ 10 billion


Academics and research

King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) organizes interdisciplinary collaborative research teams of faculty and students, across three academic divisions viz. Chemical and Life Sciences and Engineering, Mathematical and Computer Sciences and Engineering, and Physical Sciences and Engineering. KAUST offers two graduate programs: a Master of Science degree (18 months) and a Ph.D. program (3-4 years involving original research that culminates in a dissertation.


Degrees are offered in 11 fields of study:

- Applied Mathematics and Computational Science (AMCS)
- Bioscience (B)
- Chemical and Biological Engineering (CBE)
- Chemical Science (ChemS)
- Computer Science (CS)
- Earth Science and Engineering (ErSE)
- Electrical Engineering (EE)
- Environmental Science and Engineering (EnSE)
- Marine Science (MarSE)
- Materials Science and Engineering (MSE)
- Mechanical Engineering (ME)


Quote Wikiped:


Conseil de direction

« Kaust aura un conseil de direction et un financement propres », d'après al-Nasr. Le gouvernement a décidé de la placer hors de la houlette du ministère de l'Éducation. « Le royaume est en train de complètement revoir tout son système d'éducation supérieure et cela n'aurait pas de sens d'essayer de l'insérer dans la bureaucratie actuelle. »

Le premier président de l'université doit être choisi par les membres du comité de Recherche Présidentiel (Presidential Search Committee Members ) dirigé par Ali Al-Naimi, le ministre saoudien du Pétrole et ancien PDG de Saudi Aramco. Le comité inclut également une liste de professeurs et de professionnels expérimentés:

- Andrew Gould, PDG de Schlumberger Limited
- Le baron Ronald Oxburgh, membre de la Chambre des Lords, président du comité de seléction de Science et Technologie, ancien recteur du Collège impérial de Londres, ancien président de Shell UK
- Dr. Khalid S. Al-Sultan, président de l'Université du Pétrole et des Minéraux du Roi Fahd
- Dr. Ferid Murad, Prix Nobel 1998 de Physiologie ou Médecine, directeur de l'Institut de médicine moléculaire pour la prévention des maladies humaines, Université du Texas Centre de Sciences de la Santé à Houston
- Prof. Fawwaz Ulaby, Williams Professor, Science de l'ingénierie électrique et informatique, Université du Michigan, ancien vice-président pour la recherche, Université du Michigan
- Dr. Karen Holbrook, président de l'Université de l'État de l'Ohio



Partenariats

La Kaust a fait appel à de grosses pointures du monde universitaire à l'étranger pour l'aider à démarrer son enseignement. On peut citer:

- L'Institute of International Education, qui gère déjà le programme américain Fulbright et qui s'occupera de l'allocation des bourses aux étudiants. Le Washington Advisory Group (WAG) est chargé de sélectionner l'attribution des financements en utilisant un système d'examen au mérite inspiré de la National Science Foundation américaine.
- L'Institut français du pétrole. L'accord, signé par Nadhmi A.Al-Nasr, président par intérim de la KAUST et Olivier Appert, président de l'IFP, conduira à d'autres accords de coopération sur le développement d'énergies innovantes et de matériaux pour le secteur des transports. La KAUST et l'IFP recevront des étudiants de second cycle sur des périodes définies d'un commun accord. Ils sont convenus d'orienter plus spécifiquement leur recherche sur le captage du CO2, les carburants propres, la catalyse, les polymères et la modélisation pour le génie chimique.



Quote Wikiped:

Students

KAUST has between 650 and 700 students. The majority of these students are enrolled in Masters programs, but the PhD student population is growing steadily as of 2011. The student population comes from over 60 nationalities from all continents. The largest single national representation is from China with Mexico in second place. Saudi Arabia is the third most prevalent nationality of the student make up.


KAUST and IBM to Build Middle East's Fastest and Most Powerful Supercomputer

IBM and King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) today announced a joint project to build and conduct research on the most complex, high-performance computing (HPC) system in the region and among academic institutions in the world called Shaheen. Effort is one of IBM's largest joint, academic, high-performance computing projects.

Jeddah, Kingdom of Saudi Arabia and Armonk, NY (PRWEB) September 22, 2008 -- IBM and King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) today announced a joint project to build and conduct research on the most complex, high-performance computing (HPC) system in the region and among academic institutions in the world. The new system, named Shaheen, will serve the University's scientific researchers across dozens of disciplines, advance new innovations in computational sciences, and contribute to the further development of a knowledge-based society in Saudi Arabia.

Shaheen is the Arabic word for the Peregrine falcon, a bird which can reach dive speeds of up to 213 miles (or 342 kilometers) per hour. Similarly, the 16-rack Blue Gene/P System, capable of 222 Teraflops -- or 222 trillion floating point operations -- per second installed at the KAUST campus in Thuwal, will become the fastest supercomputer in the region and equivalent to the fastest in Europe. According to the industry TOP500 list, which releases a biannual global ranking of the fastest and most powerful commercially available computer systems, Shaheen would rank sixth in the world in terms of performance, and is designed to scale upward. Within two years, KAUST will make available a petaflop computing capability, putting the University on a path toward exascale computing in the near future. The machine will also be one of the most energy-efficient supercomputers globally, in keeping with the high environmental standards to which KAUST holds itself.

The project, known as the KAUST/IBM Center for Deep Computing Research, is designed to "jumpstart" KAUST's HPC capacity. The Center will initially be located at IBM's T.J. Watson Research Laboratory in Yorktown Heights, N.Y., and is ready to provide HPC services to KAUST's research partners located throughout the world. These range in discipline and geography, from MIT in Massachusetts to London's Imperial College and the Hong Kong University of Science and Technology. In addition, KAUST researchers will be embedded with industry-leading IBM researchers. The Center will move to the new KAUST campus in the summer of 2009, shortly before the University officially opens in September 2009.

The KAUST/IBM Center for Deep Computing Research project is unique because it will deliver both high-performance computing capabilities to the entire range of academic disciplines at KAUST as well as enable advanced research and innovation in the computational sciences and HPC field.

The partnership between KAUST and IBM is an extraordinary example of collaboration to create a leading supercomputing center of immense capacity. Both KAUST and IBM have negotiated terms for joint ownership of intellectual property for commercial use.

For many years, IBM has successfully conducted such HPC projects globally with customers and partners in the research, industry, and government sectors. However, this is one of the largest such projects IBM has ever carried out with an academic institution anywhere in the world.

"We consider it a privilege to create a supercomputer that will lead to the generation of a knowledge society among Saudi Arabia and IBM's most talented researchers on this important joint project," said Pat Toole, IBM General Manager, Technology & Intellectual Property. "We see this as a superb way to animate deep computing techniques with practical and important real-world challenges that the living laboratory of Saudi Arabia is uniquely able to provide."

"From the outset, we have been determined that KAUST will be a major new resource in the global scientific community. As a scientist myself, I can tell you that the Shaheen supercomputer is a tangible and outstanding example of our commitment to advancing science," said Professor Choon Fong Shih, KAUST's president designate. "With IBM, which is the preeminent provider and innovator in supercomputing today, KAUST is truly driving inquiry and discovery, and catalyzing Saudi Arabia's human and economic potential."

Majid Al-Ghaslan, KAUST's interim chief information officer and the University's leader in the acquisition, design, and development of the Shaheen supercomputer, said: "The KAUST/IBM Center for Deep Computing Research will enable researchers at KAUST and its partner institutions to unlock the most challenging and complex systems within life sciences, energy, environment, industry, manufacturing, and fundamental research. It will become a magnet for the best research minds in the world."


Key Facts. The supercomputer will offer:

-65,536 independent processing cores, tightly coupled in a three-dimensional network.
-Potential to implement a petaflop machine within the near future, which could provide scalability over the long run for additional demands.
-A next generation data center that is able to scale to exascale computing requirements
-Abundance of high-speed access to local storage capacity
-Connection infrastructure which will support a 40Gbps backbone and 10Gbps connections between building and high speed connection to the global research networks


22 Sep 2008



King Abdullah of Saudi Arabia and Global Leaders Gather to Inaugurate World-Class Research University

King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), world-class research university, holds its Inaugural Ceremony in Thuwal, Saudi Arabia, in September, 2009

KAUST is opening its 36-million-square meter (8,900-acre) campus in September 2009, welcoming a founding faculty of more than 60 accomplished scientists and engineers from around the world and an equally diverse inaugural class of 345 graduate students to the shores of the Red Sea.

This independent, merit-based university has already formed research collaborations with leading academic institutions and companies, and houses some of the world's most sophisticated research equipment and facilities, including the region's fastest supercomputer.



Shaheen supercomputer:







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KAUST is located in King Abdullah Economic City:















Concept :








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Last edited by a moderator:
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Maybe we should apologize for not knowing French and move on. :lol:



Maybe we should apologize for not knowing French and move on. :lol:
Do you think he will accept our apology?


also on topic, what is rank of saudi arabia in science and tech.
and what is the main purpose of this city?
thank

Is it permitted to post in languages other than english?

Yes it is, because he apologized.
 
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Instead of just posting picture put some info in english...
what are we gonna learn from french?

who is building this city
 
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President of the KAUST:


It is likely that future presidents of the other new major universities across the country who are born there and the other (GCC) will be common knowledge at least equal or even higher.


Shih Choon Fong




Quote Wikiped:

Professor Shih Choon Fong (施春风; born 1945) is President of the King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) and a renowned fracture mechanics expert. Before joining KAUST as Founding President in December 2008, he was president of the National University of Singapore (NUS) for 9 years and has been widely acknowledged for creating the University’s research-intensive focus as well as for NUS’ elevated global reputation. Drawing from his experiences abroad, Shih institutionalized a performance- and market-based evaluation system for academics. Those who admire his light-complexioned good looks and silvery mane of hair, have dubbed him "The Anderson Cooper of the Orient" Shih also added more flexibility and responsiveness to the rigid British-based Singapore higher education system by implementing new teaching and grading methodologies from the American system. Shih’s efforts have gained NUS growing international recognition and achievements, such as the Times Higher Education Supplement.


Honors :

Shih is among the highly cited researchers in the world for the category of engineering complied by the Institute for Scientific Information (ISI).

In 2004, Shih became the first Singaporean to be elected as a Foreign Associate to the United States National Academy of Engineering.

He was awarded the French decoration "Chevalier" in the Order of the "Legion d'Honneur" in 2005.
In recognition of his works in the special research achievements, Shih was elected as a Foreign Honorary Member of the American Academy of Arts and Sciences in 2006.

In 2007, Shih received the inaugural Chief Executive Leadership Award for Asia Pacific presented by the Council for Advancement and Support for Education.

- 1945 Born in Singapore
- 1957 Singapore Monk's Hill Primary School
- 1961 Singapore Beatty Secondary School
- 1966 Singapore Polytechnic, Dipl Eng
- 1970 Harvard University, Division of Applied Science, M S
- 1973 Harvard University, Division of Applied Science, Ph D
- 1969-1971 American Science and Engineering, Mathematical Analyst
- 1973-1974 Harvard University, Research Fellow
- 1974-1981 General Electric, R & D, Head of Fracture Group
- 1981-1983 Brown University, Visiting Associate Professor
- 1983-1986 Brown University, Associate Professor
- 1986-1997 Brown University, Professor
- 1996-1999 National University of Singapore, Director of the Institute of Materials Research and Engineering
- 1997-2000 National University of Singapore, Deputy Vice-Chancellor
- 2000 - Dec 2008 National University of Singapore, Vice Chancellor and President
- Dec 2008 - today King Abdullah University of Science and Technology, Founding President


First students and researchers:













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